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par Pov, Madagascar, août 2019
Les mineurs non accompagnés ont droit à l’aide médicale d’état dès qu’ils ont posé un pied sur le sol français. Qu’ils soient ou non en attente de reconnaissance de minorité n’y change rien. Que l’ASE fasse un déni de minorité non plus. Seuls les documents fournis par le jeune compte. Il ne revient pas à la sécurité sociale de juger du caractère légal de ces documents.
Pour mettre en place une AME il suffit de remplir le document cerfa que l’on trouve sur le site ameli et d’y joindre les documents suivants :
La loi prévoit pour tout primo arrivant un bilan de santé dans les 4 mois que la personne soit mineur ou majeur. Ce bilan prévoit un passage au Centre de Lutte Anti Tuberculeux, une remise à jour de la vaccination et un bilan au sein des CEGIDD pour tout ce qui est mst / ist.
Les permanences d’accès aux soins de santé (PASS) sont là pour organiser ce parcours de soins. Beaucoup de dispositifs sont certes en manque de moyens, mais de l’avis des travailleurs sociaux, solliciter ces dispositif a un double avantage : une prise en charge efficiente pour le jeune et pour les PASS, une reconnaissance des besoins avec un budget qui augmente en conséquence.
Les PASS sont là pour vous accompagner dans cet accès aux soins : Liste des PASS en Ile-de-France
28 jeunes mineurs non accompagnés ont été accueillis les bras ouverts par la petite commune rurale Saint-Priest-des-Champs (Puy-de-Dôme).
[…]
« Lorsque Alexandre Pourchon du Conseil départemental m’a contacté pour mettre à disposition les locaux, notre conseil municipal a tout de suite dit oui. Et c’est toute une chaîne de solidarité qui a suivi », se réjouit Bernard Favier, maire de Saint-Priest. Huit emplois locaux ont été créés, les habitants ont proposé leurs services et les ados du village ont trouvé une compagnie inespérée.
Françoise, enseignante à la retraite ne boude pas son plaisir. « Je leur donne des cours de français et de maths, ils sont hyper demandeurs. Ils savent que l’on vient pour eux et ils font preuve d’un respect qui n’existe pas dans les classes traditionnelles. Ils ont soif d’apprendre tout ce qu’on leur donne. »
Et si les bénévoles affichent des mines comblées, rien ne semble pouvoir rivaliser avec le bonheur de Dorian et de Samuel, deux gamins du pays :
« On était cinq au foot, on se retrouve à 20 ! Ils sont trop sympas. On a rendez-vous tous les jours pour s’entraîner. On échange, on rigole, on danse. Trois d’entre-eux veulent venir au rugby, je vais le proposer à mon coach des Ancizes. Ils sont taqués et on serait trop contents de les avoir dans notre équipe. «
[…]
Lire l’article complet sur le site de La Montagne, Carole Eon-Groslier , 26 fév. 2019
Nous sommes l’une des 10 premières puissances économiques mondiales, et à Paris, Nantes, Rouen, Marseille, Clermont-Ferrand, Saint-Etienne, Lyon – j’en passe – des centaines d’ados sont laissés dans nos rues, livrés à eux-mêmes, sans hébergement, sans nourriture, sans repères. lire l’article
En juillet 2020, par sa réaction lors de l’action de 5 associations parisiennes pour les jeunes en recours de reconnaissance de minorité qui se trouvent à la rue, Magali Charbonneau, secrétaire générale de le préfecture d’Ile-de-France a montré qu’elle a du mal à comprendre le principe de présomption de minorité. Elle n’est malheureusement pas la seule, alors un petit effort, en fait, ce n’est pas très compliqué à comprendre lire l’article
Les besoins sont divers et donc les possibilités de contribuer aussi ! Chacun fait ce qu’il peut, ce qui compte, c’est de faire avancer le schmilblick…
quelques notes pour les ados isolés
A la frontière entre l´Italie et la France, des migrants risquent leurs vies. Poussés par l´espoir d´une vie meilleure, ils ont fui la guerre, les persécutions politiques et la misère. Cette réalité est particulièrement concrète pour les habitants des vallées de la Roya et de la Durance, dans les Alpes. C´est par « leurs vallées » que les réfugiés tentent de franchir la frontière, après avoir été refoulés d´autres points de passage plus sûrs.
Témoin des souffrances et du désarroi de ces migrants, la population locale se mobilise pour leur apporter une aide rudimentaire. Pourtant, en France, le transport ou l´hébergement de migrants sans papiers sont considérés comme un délit et la population s´est bientôt trouvée hors-la-loi. Neuf citoyens de la Roya font l´objet de poursuites judiciaires, mais, soutenus par des avocats, ils ont découvert que les autorités locales contrevenaient à leurs propres lois. C´est ainsi qu´ils ont commencé à fournir une aide juridique aux réfugiés, mineurs et majeurs, tout en recensant les nombreuses atteintes aux droits de l´Homme commises par l´État.
Ce film se concentre sur les histoires de femmes et d´hommes ordinaires qui luttent pour une certaine idée de la morale et qui, en se livrant à la désobéissance civile, s´engagent dans une refonte des lois du pays.
Un film de Nuno Escudeiro Une coproduction Point du jour / Miramonte films /Public Sénat/Arte
Plusieurs collectifs font ce qu’ils peuvent pour leur assurer des repas, leur donner des vêtements, des produits d’hygiène de première nécessité, les orienter administrativement pour faire valoir leur droit à une protection de l’Aide Sociale à l’Enfance et les aider à trouver une solution d’hébergement. Ils ont besoin d’aide !
Le pôle mineurs de l’association Paris d’Exil recherche des personnes pouvant héberger des mineurs non accompagnés aussi bien une nuit, trois jours, une semaine, un mois. Les jeunes sont le plus souvent en attente d’un jugement en recours d’un refus de protection par l’Aide sociale à l’enfance.
Plus d’infos : tous les samedis à 17h, au café Fluctuat Nec Mergitur, place de la République, Paris
Contribuer financièrement pour
Faire du bénévolat :
Le collectif les Midis du MIE s’est d’abord constitué autour d’une mission essentielle : apporter à manger, tous les jours. Depuis le printemps 2016, les missions du collectif se sont diversifiées, et les ados trouvent une aide précieuse parmi l’équipe de volontaires qui s’investissent auprès d’eux.
Selon un planning hebdomadaire, les membres des « Midis du Mie » se relaient devant le bureau où sont réalisées les évaluations de minorité, pour aller à la rencontre des jeunes rejetés par le dispositif. Les bénévoles s’efforcent de leur proposer
Le réseau leur apporte également un soutien moral, leur propose des activités pour occuper les longs temps d’attente du résultat des procédures de recours. Il fournit à ceux qui n’en ont pas un téléphone portable pour pouvoir le joindre, l’intégrer dans les réseaux d’entraide, et pour qu’il puisse appeler en cas de nécessité.
Le jardin de la rue Pali-Kao, point d’ancrage des mineurs étrangers isolés à Paris,
Contribuer :
Déposer des dons :
Vêtements uniquement HOMME (ou mixte) destinés à des jeunes de 14 à 18 ans. Tailles 14 à 16 ans, ou adultes du XS au L. Éviter les pantalons au-delà du M. Baskets du 40 au 45. Sous-vêtements neufs ou très propres, sac à dos et produits d’hygiène (brosse à dent, dentifrice, savon, shampoing et crème hydratante, téléphone et smartphone débloqué (= utilisable avec n’importe quel opérateur).
Le Picoulet, 59 rue de la Fontaine au Roi, 75011 Paris
Dépôts Le jeudi entre 12h et 14h
NB: l’espace de stockage est limité merci de contacter les Midis du MIE si votre don est très volumineux. Les premiers dons sont déjà triés, donc l’idéal est de trier les vêtements avant de venir pour pouvoir faciliter le rangement dans les placards dédiés (chaussures/duvets-serviettes- hygiène/pantalons/pulls/tee-shirt et sous-vêtements/sacs/manteaux) avec la personne qui vous accueillera.
L’école est un droit mais aussi l’objectif premier des mineurs exilés et isolés en France.
A Paris, Droit à l’école s’appuie sur les associations dont elle est issue (TIMMY-Team Mineurs Exilés, Paris d’Exil,…) et répond spécifiquement à la demande éducative :
Email contact@droitalecole.org tresorier@droitalecole.org Téléphone +33 6 07 78 85 41 ou +33 6 82 34 28 60 page facebook
Adhésion et contribution financière
Plus d’infos :
Association de soutien aux exilé·e·s, dont l’objectif est de faire vivre un lieu de vie, une maison pour des mineurs, de jeunes majeurs et des familles exilés.
Actuellement, l’association assure le suivi et l’hébergement d’une quinzaine de jeunes (mineurs et jeunes majeurs) ainsi que le soutien au lieu de vie d’une quarantaine d’adultes. Nous participons également à la mise à l’abri d’urgence de personnes ayant besoin de repos pour quelques jours.
Pour contribuer :
Plus d’infos : présentation du projet
Initialement implantée à Calais et Paris, l’association développe des groupes dans d’autres villes (les implantations)
collecte de vêtements, de produits d’hygiène, couverture, tente, …
hébergement citoyen en partenariat avec voir sur le site Médecins Sans Frontière
collecte d’argent
Permanence d’accueil à l’initiative de plusieurs associations dans le but d’apporter une aide administrative et juridique aux mineurs et jeunes isolés étrangers qui rencontrent des difficultés pour entrer dans le dispositif de protection ou pendant leur prise en charge par l’ASE.
49 ter avenue de Flandre, dans les locaux de l’Espace jeune Flandre
La permanence est ouverte le lundi 18h-21h et le Samedi 9h-13h. Venir 2 heures avant l’ouverture et noter
son nom sur la liste..
contact@adjie.fr
Organisations membres du collectif ADJIE (source – janv 2017) :
Née en 2015 de l’indignation au sein du Collectif Parisien de Soutien aux Exilés, devant la précarité de la situation des mineurs isolés, la TIMMY les accompagne dans leurs démarches administratives, juridiques, médicales, leur apporte un soutien matériel et psychologique, les oriente et les informe dès leur arrivée sur Paris, leur propose des activités culturelles et sportives, interpelle les autorités et tente de sensibiliser le grand public.
Elle n’a ni bureau ni permanence et regroupe sur le terrain un grand nombre de soutiens solidaires, tous bénévoles.
Contacts et modèles de lettre pour interpeler les responsables départementaux et posts facebook et twitter à diffuser
Mineur Non Accompagné – anciennement Mineur Isolé Etranger – est le terme administratif et juridique qui désigne les mineurs nés à l’étranger et qui se trouvent seuls sur le territoire français, sans adulte référent.
L’Odyssée d’Aly, immersion dessinée dans le quotidien d’un mineur isolé à la rue, est une remarquable présentation de la situation de ces ados, dessinée par Aude Picault, avec le collectif The Ink Link et Médecins Sans Frontières
Les jeunes personnes mineures qui arrivent en France sont les rescapés d’un voyage extrêmement violent, que des politiques de dissuasion des migrations à tout prix rendent de plus en plus dangereux. Leur détresse est exacerbée par la maltraitance et l’exclusion institutionnelle organisée qu’ils rencontrent sur le territoire français.
Derrière le terme administratif de “mineurs non accompagnés” (MNA) se trouvent des adolescents de moins de 18 ans, originaires de pays étrangers et arrivant en France sans famille. Certains ont choisi de quitter leur pays, la plupart y ont été contraints. Alors que les lois et les conventions internationales obligent la France à les protéger, très peu est mis en oeuvre pour les mettre enfin à l’abri et prendre soin d’eux. Pire, l’administration française leur impose des démarches volontairement complexes et excluantes, basées sur une instruction à charge de leur dossier. Ce système pousse ainsi les jeunes vers toujours plus d’errance et de précarité et permet aux autorités de se dédouaner de toute responsabilité.
Extraits du dossier publié par MSF en septembre 2019, après un an d’intervention au Centre d’accueil de jour pour les MNA à Pantin, créé en décembre 2017
Le programme Mineurs non accompagnés de Médecins du Monde est présent à Paris, Nantes et Rouen
D’autres livres recensés par l’association Itinérance à Dieppe
Témoignages de bénévoles de l’association CAMJA22